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Directives nationales de la justice pour enfants au Togo

Depuis l’adoption du code de l’enfant en 2007, le Togo s’est engagé dans une dynamique de promotion des droits de l’enfant en cohérence avec la Convention internationale des droits de l’enfant et les instruments internationaux pertinents dans le domaine.

Ce texte a mis une emphase particulière sur la protection et la prise en charge des enfants en contact avec la loi notamment, les enfants auteurs, victimes ou témoins d’infractions et les enfants en danger ou en situation difficile. Conscient de la nécessité d’outiller les acteurs de la justice pour enfants, le Ministère de la justice a, sur instruction du Chef de l’Etat, pris un ensemble de mesures, y compris l’élaboration de référence pour le renforcement des capacités des acteurs en vue d’une meilleure professionnalisation.

C’est dans cette optique que les directives nationales de la justice pour enfants ont été élaborées sur l’initiative du Ministère de la Justice et des Relations avec les Institutions de la République (MJRIR) avec l’appui du Fonds des nations-unies pour l’enfance (UNICEF) et de l’Union européenne (UE).

Ainsi, les directives nationales de la justice pour enfants qui vont contribuer au développement durable d’une culture du respect et de la protection des droits fondamentaux de l’enfant constituent un ensemble de réponses aux besoins d’information, de formation et d’orientations auxquels sont souvent confrontés, au quotidien, les différents intervenants dans la prise en charge de l’enfant.

Elles concernent aussi bien les enfants en conflit avec la loi que les enfants victimes, en danger, en situation difficile et témoins et serviront d’outil pédagogique à tous les acteurs de la justice juvénile que sont les magistrats et les auxiliaires de justice (avocats, officiers de police judiciaire), les travailleurs sociaux et autres intervenants y compris les enfants, afin de leur permettre d’appliquer de manière plus effective et plus protectrice les lois applicables aux enfants. Les résultats qui naîtront de l’utilisation de ces directives vont permettre d’alimenter une révision pragmatique du code de l’enfant dans les années à venir.