Général

Les acteurs sociaux du Golfe exécutent leur plan d’action

Dans le cadre de la mise en œuvre des acquis des formations reçues sur la « parentalité positive », « la psychoéducation » et « la masculinité positive », les travailleurs sociaux de la Direction Préfectorale Action Sociale du Golfe viennent d’emboiter le pas de ceux d’Agoé à travers la réalisation des ateliers de parentalité positive afin d’appuyer les parents dans l’amélioration des relations parents-enfants pour une réinsertion durable des ex ECL.

C’est ainsi que les Centre Sociaux d’Adjangbakomé, de Bè-Kpota, d’Adjidogomé et de Tokoin Elavagnon ont exécuté du 04 au 06 Novembre, des ateliers de parentalité positive respectivement sur les thèmes : « les difficultés d’encadrement des enfants à l’ère des réseaux sociaux », « ce qu’on attend par parentalité positive », « la communication entre parents et enfants » et « l’influence des réseaux sociaux sur l’éducation des enfants ». Au total 52 personnes ont été touchées dont 06 hommes. Deux participantes se confient après avoir pris part aux séances :

 « Je suis très contente de ce que j’ai appris aujourd’hui sur comment nous les parents nous devons nous prendre pour renforcer l’éducation de nos enfants devant ce qu’ils apprennent dans les portables et tik-tok. Je dois utiliser les moyens pour favoriser la bonne relation entre mes enfants et moi pour qu’ils aient plus confiance en moi plus que le portable. J’ai appris que le bâton crée la peur dans l’éducation et quand l’enfant grandit, il s’habitue et ne va plus avoir peur. Là il fera toujours ce qu’il désire même si on le frappe. Alors qu’on n’a pas développé d’autres moyens. Je vais plus m’approcher de « l’Affaire sociale » pour avoir des conseils afin aider mes enfants à changer de comportement. » AKONDO Bintou

 « Je ne sais comment remercier l' »affaire sociale » pour ce que je viens d’apprendre. J’avais peur et je pensais que c’est moi qui ne sais pas éduquer les enfants et j’avais même honte face aux difficultés que je vis avec l’éducation de mes enfants. Aujourd’hui, je sais que je peux encore faire quelque chose pour les aider. J’ai aussi compris que les petites bagarres que nous parents nous développons devant nos enfants ne nous arrangent pas et ils vont faire des portables leurs « amis » et vont apprendre des choses qui peuvent déformer l’éducation qu’ils ont de nous. Nous devons faire d’eux des amis au lieu de les imposer les choses afin qu’ils s’approchent plus de nous et partagent leurs difficultés avec nous au lieu d’aller chercher les réponses sur les réseaux sociaux. »

Mme COMBEY TEVIGAN Labilé.

En rappel, ces activités rentrent dans le cadre de la mise en œuvre du projet ESB 3 avec le soutien du Bice et l’AFD.